Un avion, une histoire...

Le Morane-Saulnier 733, un avion 100% Français avec seulement 200 unités produites, principalement pour les besoins de l'Armée de l'Air et de l'Aéronavale. Une version armée fut engagée au Cambodge et en Algérie pour des missions Antiguérilla. Plus tard, le service de la Formation Aéronautique acquit aussi des Morane-Saulnier 733 qui servirent à la formation de centaines d' élèves Pilote de Ligne.

Il disposait d'une instrumentation complète qui en faisait un avion de formation par excellence. Nous estimons à une vingtaine seulement dans le monde, le nombre de Morane-Saulnier 733 en état de vol, ce qui en fait une machine rare. La majorité sont basés en France, mais vous pourrez aussi en croiser en Angleterre, en Allemagne, Belgique...

Caractéristiques du Morane-Saulnier 733

Envergure: 11,29m Longueur: 9,50 m

Masse à vide: 1286 KG Masse maximale: 1 750 KG

Vitesse limite exceptionnelle : 180 Kt (330km/h) 

Vitesse de croisière rapide : 120 Kt (220km/h)

Vitesse de croisière économique : 108 Kt (200km/h)

Moteur: Potez 6D six cylindres en ligne inversé refroidi par air

Distance franchissable: 1100 kilomètres

Capacité réservoir:  245 litres

 

Accélérations normales maxima, facteur de charge : + 4,5 / - 2,5

 

Limite du vent traversier maximum : 15 Kt

Evolutions acrobatiques:

Cette appareil est prévu pour exécuter toutes les évolutions acrobatiques classiques, le régimemoteur à adopter est de 2300 t/m. pour éviter tout risque d'emballement aux ressources après un mouvement ayant amené l'hélice au petit pas.

Renversement à gauche ou à droite:

Vitesse minimum au départ: VI= 130 Kt - Angle de cabré: 80° - Vitesse de basculement: 50 Kt

Retournement à gauche ou à droite:

Vitesse minimum au départ: VI= 130 Kt - Angle de cabré: 90° - Vitesse minimum du demi-tonneau: 90 Kt

Boucle:

Vitesse minimum au départ: VI= 140 Kt - Vitesse minimum sur le dos: 60 Kt

Tonneaux lents à droite et à gauche:

Vitesse minimum au départ: VI= 130 Kt - Vitesse de basculement: 115 Kt

Morane-Saulnier, un constructeur aéronautique français fondé en 1910:

Le 19 juillet 1910, à Issy-les-Moulineaux, les frères Morane (Léon et Robert) furent les premiers pilotes au monde à dépasser les 100 km/h, avec une pointe à 106,508 km/h.

La société fut créée sous le nom de « Société Anonyme des Aéroplanes Morane-Saulnier » le 10 octobre 1911 à Puteaux par les pionniers de l'aviation Léon Morane, Robert Morane et Raymond Saulnier (ancien collaborateur de Louis Blériot).

En septembre 1912, Georges Legagneux avec un Morane-Saulnier type H arrache à Roland Garros le record d’altitude que celui-ci vient d’obtenir à Houlgate sur un Blériot XI. Approché par Morane et Saulnier, Garros décide de passer au service de la jeune firme du boulevard Péreire : il achète de ses propres deniers l’appareil de Legagneux et part à Tunis reconquérir son record (5 610 m homologués par l’Aéro-Club de France en décembre) avant d’effectuer un raid Tunis-Rome en décembre 1912, qui lui permet d’être le premier aviateur à avoir relié d’un seul coup d’aile deux continents (l’Afrique et l’Europe).

En 1913, Marcel Brindejonc des Moulinais effectue un tour d'Europe sur un Morane du même type. Cet exploit est suivi quelques mois plus tard par la traversée de la Méditerranée par Roland Garros sur le même appareil équipé d’un moteur de 60 cv en 7 h 53 min.

En avril 1914, Raymond Saulnier dépose le brevet d'un dispositif de synchronisation du tir à travers le champ de l'hélice. Mais ce n’est pas ce brevet qui est mis en œuvre sur les Morane, c’est une idée de Saulnier qui consiste à blinder l’hélice avec des « déflecteurs » d’acier destinés à dévier les balles qui viendraient à frapper l’hélice en bois. C’est ce système que Roland Garros se chargera de mettre au point avant de l’adapter sur un Morane « Parasol » type L, avec lequel il obtiendra en avril 1915 trois victoires en quinze jours (les 4e, 5e et 6e victoires de toutes les armées alliées). Curieusement, un système qui avait donné des résultats aussi probants ne parvint pas à séduire les autorités militaires françaises. Il ne fut adapté que sur quelques Morane de type N, surtout utilisés par les Britanniques (qui baptisèrent l’appareil « Bullet » en raison de la forme de sa casserole d’hélice) et les Russes, qui s’en montrèrent très satisfaits. En France, le Morane N fut notamment utilisé par Eugène Gilbert (qui avait baptisé son Morane « Le Vengeur ») et par le commandant Brocard. Le Morane L avec lequel Georges Guynemer obtint sa première victoire n’était pas équipé de ce système, mais était un biplace dont l’observateur jouait le rôle de tireur à la carabine.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la société dut travailler pour l'occupant en produisant notamment des avions, dont le Fieseler Fi 156.

La société devient une filiale de Sud-Aviation (ancêtre de l'Aérospatiale) le 20 mai 1965 et cède la place en 1966 à la Socata, la Société de Construction d'Avions de Tourisme et d'Affaires, une filiale de Sud-Aviation à Tarbes2.

Le 5 octobre 1910 dans le ciel : Léon et Robert Morane tentent le prix MICHELIN

Comment nous recontrer ?

Passez nous rencontrer à l'aéroport de Roanne et sinon sur l'un des événements auquel nous participerons cette saison, ce sera avec plaisir que nous vous parlerons de notre        aventure aéronautique !

 

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